Refuge

Canadiens et Chiliens travaille sans relâche afin de sauver des Chiliens suite à un violent coup d’État quand des milliers de gens étaient emprisonnés, torturés et assassinés.

Sujets
résumé

Chili, le 11 septembre 1973. Le jour commence comme tous les autres jours pour bon nombre d’entre eux, et puis il vire au cauchemar. Ce jour-là, des milliers de citoyens chiliens sont arrêtés, torturés et assassinés pour des crimes aussi anodins que l'étude des sciences politiques ou l'appartenance à un syndicat.

S'ensuivent des péripéties incroyables : des gens se cachent dans les ambassades et se déplacent en secret, parfois même dans les coffres des voitures. Et à Ottawa, un jeune dénonciateur travaillant pour l'ACDI dénonce la désinformation générée par l'ambassadeur du Canada au Chili Immédiatement, des organismes de développement et des groupes religieux au Chili et dans le monde entier se mobilisent pour aider les personnes menacées d'arrestation. Il y a aussi des prêtres, des religieuses et des laïcs québécois qui s’efforcent d’aider les victimes de persécutions politiques.

Le Canada n’a pas de politique sur les réfugiés. Il faut dire aussi que le gouvernement fédéral est réticent à l’idée d'accueillir des réfugiés « gauchistes » si peu de temps après la crise du FLQ à Montréal. Il faut donc les convaincre.

Enfin, en janvier 1974, 137 Chiliens, effrayés, mais contents, atterrissent à Toronto. Finalement, 7 000 Chiliens arrivent au Canada dans les mois qui suivent le coup d'État.

En plus de sauver la vie de milliers de Chiliens, les efforts des Églises, des syndicats et des groupes communautaires débouchent sur la création d’une nouvelle politique relative aux réfugiés. Cette politique, qui mènera à l’accueil d’une vague de réfugiés et futurs citoyens canadiens, provenant du Chili, Salvador, Honduras, et Guatemala, et à l’accueil de plus de 55 000 Vietnamiens en 1979 et 1980 et, récemment, de 20 000 Syriens, nous a assuré une réputation de refuge dans un monde de plus en plus terrifiant.

Status
Production
Format
One-off
Genre
Documentaire
Durée

60-90 min